Jules-Henri Lengrand-Liliane-Marco

Après une formation à l’Académie de Valenciennes, Jules-Henri Lengrand remporte le Premier Grand Prix de Rome de Gravure taille douce en 1930 avec son Orphée aux Enfers.  

 Orfee-aux-enfersp

 « Le suprême sommet du réel, c’est le bien, son reflet dans le monde des sens, c’est la lumière. » (Plotin) Citation que J.-H. Lengrand commentait par ces mots : « Le plus poète des philosophes donne à la lumière une portée autre que physique. Elle devient l’équivalent des plus hautes spiritualités. Elle est le signe absolu de Dieu qui descend dans nos âmes sous la forme de la vérité, du bien et du beau. »

 

« (…) la lumière peut permettre d’exprimer, de faire voir aux yeux de l’esprit ce qui échappe aux yeux du corps. » (René Huyghe)

 

Extraits de la Communication donnée par JH Lengrand à l’ARCA le 24 avril 1994, cités par J.-C. POINSIGNON, Jules-Henri Lengrand, Orphée en marche vers la lumière, Ville de Marly, 2007, p.9

Ce succès lui permet de séjourner à Rome, à la Villa Médicis, où il côtoie notamment l’architecte Jean Niermans, le sculpteur Félix Joffre, le compositeur Tony Aubin, le peintre Alfred Giess.

Dans l’esprit des italiens du Quattrocento il renoue avec la tradition de la peinture monumentale à la fresque, intégrée dans l’architecture.  

 Fresque-CouventpetiteVision de Saint Dominique - Fresque – Salle de Conférences du Couvent des Dominicains à Nice 1951

 

Des tableaux de jeunesse, portraits et paysages. 

le-prunier-en-fleurpportrait-de-maman-jeanne
Le prunier en fleur - (46x21 cm) – vers 1925                            Portrait de Maman Jeanne - 1922

 

"C'est intéressant le portrait. C'est là où on voit ce que peut être la peinture : essayer de montrer le caractère de quelqu'un, ce qu'il sent, ce qu'il pense...son âme en un mot." Jules-Henri Lengrand

Compositions murales

panneau-Nice1panneau-Nicepanneau-Nice3panneau-Nice4
4 panneaux (chacun 2,7 m x 3 m) : Nice, Citadelle grecque, est dite la Victorieuse / Nice, fief provençal, s’offre au comte de Savoie / Nice, cité franche, s’incorpore à la République / Nice, Cosmopolis française, accueille l’univers - Salle des Pas Perdus de l’Hôtel de Ville de Nice - 1937

Des chantiers monumentaux :

Lave émaillée  

Groupe-scolaire-Bon-Voyage

Le Centre d’enseignement de BonVoyage à Nice – (3,10 x 2m ) – 1974

Vitraux

La-coupole-de-la-crypte-

La coupole de la crypte de l’Ossuaire de Caucade à Nice (1980)

Des peintures intimistes ou animalières

à l’expression des grands thèmes du monde.

 Poule-et-ses-poussins-pPoule et ses poussins (1953-1960)

Le peintre est appelé à l’invention, à l’improvisation solitaire.  

RaffinerieLa raffinerie – (110x150cm) -  1970

« Oui, c’est là, c’est bien là, devant cette nature si généreuse et si rude, que m’est venue la volonté, si le pouvoir m’en était donné, de transcrire dans mes ouvrages l’invisible transcendant le visible dans lequel nous évoluons et qu’on ne peut négliger sous peine de méconnaître les richesses du silence intérieur que recèlent, par exemple, la « Femme à la perle » de Vermeer, certaines natures mortes de Chardin, de Cézanne, de Van Gogh ou de Braque. » Jules-Henri Lengrand, Marly, 7 janvier 1995

 

 Genese Au commencementpAu commencement 1 – 1982-1984 – première toile d’une suite impressionnante de 15 grandes toiles considérées comme le testament spirituel de JH Lengrand.

 

Dans ses dernières peintures grâce à un nouveau moyen d’expression, la technique des « Digitales », Jules Henri Lengrand « réinvente sa peinture »  

Aidé de sa femme Liliane, il développe sa technique et compose ses premières peintures digitales (Vignes, 1990-1991).  

 digitales vignes s

Le Livre d’Or de la Ville de Nice 

 livre-d-or-de-la-ville-de-nice

Lithographies 

 Lithographies

Des expositions lui sont consacrées, rassemblant  ses œuvres. Le succès de ces rétrospectives s’accompagnent de nombreux témoignages. Pour en savoir davantage, visitez la page Wikipédia de JHL.